Portrait #6 : Le plaisir coupable de l’achat, les bouloches antiques des survêtements et le fun de la chemise hawaïenne

Dimanche 1er septembre

Cher portrait,

Merci beaucoup d’être venu(e) jusqu’à nous. Je vais commencer par une première question : comment êtes-vous habillé(e) aujourd’hui et pourquoi avez-vous choisi cette tenue ?

Whaouh. Je vais commencer par le plus facile : les chaussures de moto. C’est strictement utilitaire, car je suis venu(e) en moto. Le pantalon, c’est un pantalon 5.11, c’est un pantalon tactique. La chemise, c’est une chemise à motifs. Et le blouson de moto. Plutôt utilitaire aussi.

Vous parlez de motifs sur votre chemise, est-ce que vous pouvez m’en dire plus ?

La chemise hawaïenne, c’est le fun ! Celle que je porte, je me demande si on peut lui appliquer le label… A partir du moment où il y a du motif floral et qu’il y a des manches courtes, j’ai tendance à dire que tu peux mettre ça dans la catégorie « chemise hawaïenne ». Pas besoin d’avoir du rouge, du jaune et des perroquets dessus…

Et le pantalon, comme il est tactique, il est à la fois souple – je peux lever la jambe -, et il a des poches sur le côté et ça, j’aime bien, car on peut mettre le stylo et les trucs de boulot. C’est une marque qui coûte cher, mais c’est hyper pratique. Je l’ai acheté aux États-Unis, car il n’y a pas beaucoup de distributeurs en France.

Qu’est-ce que vous recherchez dans un pantalon ?

Qu’il soit solide, qu’il soit pratique. S’il a des poches latérales, j’aime bien ça. Surtout l’été. L’été, je n’ai pas forcément de sacoche ou de sac à dos. J’ai plein de choses à mettre dans mes poches : mes trucs de boulot, mon carnet. Je suis quelqu’un à l’ancienne : j’ai un téléphone qui coûte un SMIC mais j’ai toujours un carnet pour noter des trucs.

Combien de chemises hawaïennes avez-vous ?

J’en ai plein ! La vraie question, c’est : combien j’en ai qui me vont ? Je pense deux ! Toutes les autres ont été achetées parce que les motifs étaient tape-à-l’œil et originaux. La chemise hawaïenne, pour moi c’est la matérialisation du concept de fun. Mais le truc, c’est que souvent, elles sont coupées pour des personnes fortes. Je ne suis pas fin(e), mais je ne suis pas encore gros(se). Peut-être que si vous me ré-interviewez dans 15 ans, elles m’iront toutes !

En réalité, je dois en avoir une quinzaine. Alors, il y a de tout. Il y a du perroquet, des pin-ups, des fleurs tropicales, du tigre, du flamant-rose, etc, c’est sympa ! Mais ça arrive souvent que la coupe soit horrible. Les épaules tombent mal, c’est trop long, c’est bizarre. C’est difficile d’en trouver des bien coupées.

Où les achetez-vous ?

Mon secret, c’était les friperies autour de la rue Mouffetard. Le truc, c’est qu’elles ont toutes fermé petit-à-petit ces cinq ou six dernières années. Du coup, cette source-là s’est un peu tarie.

J’en achète quand je suis en voyage, par exemple, en Thaïlande. Là, c’est l’assurance d’avoir des motifs complètement barjos, mais les coupes ne sont pas adaptées à ma taille. Et une de mes meilleures, celle avec les flamants-roses, je l’ai achetée en Australie.

Ma dernière chemise – celle avec les pin-ups – , j’avoue que je l’ai achetée sur Internet. Je n’aime pas faire ça, c’est la première chemise hawaïenne que j’ai achetée sur Internet, mais les imprimés étaient tellement cool…

Vous n’aimez pas trop acheter sur Internet ?

Non, car je suis très mal fichu(e). Je pense que pour les gens qui ont des tailles « standard », c’est plus facile. Moi déjà, un, je suis mal fichu(e), deux, je suis vieux jeu, donc j’aime mieux essayer. Et généralement, si je n’essaye pas, ça ne me va pas.

Par exemple, Under Armor, une marque que j’aime bien, ils ne la distribuent pas tant que ça. Il y a en a un peu chez Intersport, un poil chez Go Sport.

Je suis une grosse fashion-victim d’Under Armor. Je les achète sur Vente Privée, parce que c’est moins cher. Et j’en renvoie bien un tiers.

Je ne suis pas un(e) gros(se) fan d’acheter sur Internet, mais au final, pour toutes mes tenues de sport, je ne passe exclusivement que par Internet. Et si jamais ça ne me va pas, je renvoie.

Vous achetez souvent des tenues de sport ?

C’est honnêtement, sur les fringues, largement mon plus gros pôle de dépense… Par exemple, si ma machine à laver est cassée, je peux faire un trimestre de sport sans problème ! J’ai plus de tenues de sport que de séances de sport.

Mon péché à moi, ce serait plutôt les fringues de sport, plutôt que les fringues classiques.

Comment expliquez-vous cela ?

Alors là, je ne sais pas ! Je pense qu’il y a une culbute en fait. Dans les années 1990 / 2000, tu allais au sport habillé(e) avec un survêtement un peu « boulocheux », de gros joggings hyper épais, et avec ton t-shirt trop grand, qui te servait à la fois de pyjama et pour le sport.

Maintenant, c’est l’inverse. Alors, je ne sais pas si c’est l’effet Instagram ou glamour / crossfit, etc… Mais maintenant, quand tu vas en salle de sport, les gens sont ultra sapés. Et peut-être que ça a déteint sur moi.

J’aimerais avoir un mix entre un truc performant et qui ne sent pas mauvais au bout de quelques séances de sport. Ça arrive quand tu achètes des vêtements de mauvaise qualité. Si tu achètes un short Domyos à 10 balles, au bout d’une semaine, l’odeur… ça va être compliqué.

Parmi les tenues de sport, achetez-vous des pièces en particulier ?

Les shirts, les leggings. Pour les t-shirts, les trucs de compression, les trucs un peu près du corps, les débardeurs. J’ai quasiment tout… Aussi, un vrai coupe-vent, pour aller courir quand il pleut. Si tu achètes un coupe-vent Decathlon, s’il pleut, tu es mouillé dedans ! Là, j’ai un coupe-vent imperméable. Donc je suis mouillé(e) dedans, mais mouillé(e) chaud dedans et mouillé froid dehors. Donc ça fait à peu près le taf !

En fait, j’ai un placard entier pour les fringues de sport. J’ai un placard pour mes fringues normales et un placard pour mes fringues de sport.

Avez-vous des moments particuliers pour acheter ?

Non, j’achète tout le temps, je suis un panier percé !

Concrètement, qu’est-ce qui vous fait acheter une marque / une pièce en particulier ?

Je ne vais pas intellectualiser. Je pense qu’il y a certains aspects sur lesquels je suis complètement « beauf ». Pour certaines fringues de sport chères qui sont typiquement des marques branchées. Des marques que j’ai vues sur des Instagrameurs…

Même si je me dis « je suis tellement plus intelligent que ça », je vais quand même l’acheter. Je pense à Gymshark, par exemple. Il y en a zéro en France. Ils font un pop-up store à Châtelet, tu fais la queue pendant une heure et demie pour t’acheter un pantalon de sport. Je l’ai fait. J’ai honte, mais je l’ai fait. Tu vas prendre ta photo avec le mec, t’es là « eh, j’ai fait ça » sur ta page Insta.

Ou encore The Rock. Il a fait une collaboration avec Under Armor. Une ligne chez eux. Et là, c’est la conjonction entre deux trucs ultimement stylés. La marque que tu aimes et le mec le plus viril de la terre !

Sinon, c’est plus à l’usage. Par exemple, en moto, il y a des marques qui jouent sur ce côté fun et qui sont des marques pourries. Comme Furygan. Leur logo, c’est une panthère. Le mec qui passe son permis moto, il a envie d’avoir un blouson de moto avec une panthère. En vrai, à l’usage, tu vois que ça ne te protège pas comme il faut, que la fibre elle respire mal. Ça s’use vite. Les fringues de moto qui s’usent vite, ça ne devrait pas exister.

Je dirais que pour la moto et les fringues de boulot, on est plus dans un pur raisonnement pratique. Je sais que le 5.11 est indestructible. Il est cher, mais il est indestructible.

Après c’est vrai que pour le volet sport, je reconnais qu’il y a plus un côté « fashion-victim ».

Pour la vie de tous les jours, je vais attraper le premier t-shirt qui vient le matin. Pour le sport, je vais plus réfléchir… alors que j’y reste une heure et demie !

Mis à part Under Armor, affectionnez-vous des marques de sport en particulier ?

Pour les marques de sport, je suis assez fidèle. Under Armor, ça fait quatre ou cinq ans. Au début, c’était presque impossible d’en trouver, sauf sur Internet. J’ai quelques Adidas. Je n’ai rien de Reebok.

Je trouve que Reebok, ils ont vraiment tout vendu sur le style, alors qu’en fait c’est de mauvaise qualité. C’est hyper cher et de mauvaise qualité. Sauf sur les brassières, mais je ne porte pas de brassière… En fait, Reebok, ils font des trucs bien pour les nanas. Je n’ai quasiment que du Under Armor. Pour le running, un peu de Nike, car je sais qu’ils font des bons trucs.

Pouvez-vous me décrire une expérience vécue en tant que client et que vous avez particulièrement appréciée ?

C’est dur comme question… Ce qui m’embête le plus, c’est que ça a dû m’arriver un paquet de fois. Comme je passe ma vie à dépenser… Je ne sais pas…

Sinon, on peut faire l’inverse : une mauvaise expérience  ?

Il y avait une expérience client horrible qui s’est transformée en truc bien, parce que comme je n’étais pas content, j’ai gueulé, le mec m’a offert plein de trucs gratuits… mais je sèche un peu… car pour moi, quand vous dites « expérience client », c’est nécessairement lié à une boutique physique. Mais comme maintenant, j’achète quasiment toutes mes fringues de sport sur Internet, c’est limité…

Vous n’allez presque plus en boutique physique pour les tenues de sport ?

Non. C’est paradoxal. En même temps, je n’aime pas acheter sur Internet, mais comme j’ai privilégié une marque en particulier et qu’elle est très peu distribuée… S’ils la faisaient en boutique, j’irais plus l’acheter en boutique. Aux États-Unis, c’est ce qui s’est passé. Je suis allé(e) à la boutique Under Armor, et je me suis gavé(e). Là, c’était une vraie expérience client !

En plus, ils ont des chaussures « wide ». Moi j’ai des pieds de Hobbit, c’est horrible. Je fais du 44 en longueur, mais en largeur, il me faudrait du 45, voire plus, car j’ai les pieds super larges ! Les chaussures « wide », pour moi, c’est trop cool !

Je suis arrivé(e), ils m’ont montré qu’ils avaient ça, j’ai trouvé ça génial, je suis parti(e) avec plein de trucs… Le jour où elles seront usées, je ne sais pas comment je vais faire…parce qu’ils ne font pas ça en France.

Cette forme de plaisir que vous décrivez, à quoi l’attribuez-vous ?

Quand je vois un truc qui me plaît, je l’achète. Parfois, je me retiens. Mais souvent, je ne me retiens pas. Sur le coup, je suis content(e), j’ai plein de fringues de sport. J’ai toujours l’impression qu’il m’en faut d’autres. Alors que justement, j’achète des trucs qui sont solides, donc qui vont durer…

Quant aux chaussures, avez-vous des convictions particulières ?

Conviction : le mot est bizarre ! Les chaussures de moto, c’est toujours ultra cher. C’est difficile de trouver un truc beau et à la fois pratique. Il faut que cela soit couvrant et en même temps coqué. J’achète peu de chaussures, parce qu’en fait, je ne sais pas les choisir et ça m’embête.

Je suis content(e) de choisir ma paire de runnings, je suis content(e) de choisir mes chaussures de moto. Mais l’entre-deux, il n’existe pas. Je suis au niveau zéro du style. Il est complètement délaissé. Si tu me dis « vas t’acheter une paire de chaussures », je serais en galère. L’une des rares fois où je serais en galère pour dépenser de l’argent… Peut-être que je m’achèterai une chemise hawaïenne à la place !

Est-ce que vous portez des bijoux, des montres ?

J’avais mon alliance que j’ai perdue il y a un mois ! Je me suis dit « je vais la retrouver ». Et je ne l’ai pas retrouvée. Je compte la retrouver. Elle est quelque part à la maison… J’avais une chaîne autour du cou, mais là, je l’avais enlevée car avec le sport, ce n’est pas pratique. Donc, je suis plus sur les montres. Je suis quasiment d’une fidélité absolue à G-Shock.

Qu’est-ce qui vous plaît là-dedans ?

G-Shock c’est indestructible. Et ce n’est pas trop cher. C’est pratique. Après, c’est vraiment qu’esthétiquement, c’est un gros truc. Là, je suis passé(e) à la montre connectée. Mais quand je n’ai pas ma montre connectée, j’ai une G-Shock. Ma montre connectée, c’est une Samsung.

Qu’est-ce ça vous apporte de plus, une montre connectée ?

C’est toujours la même chose, j’ai l’impression d’être un(e) idiot(e)… Quand je suis en moto, quand on m’appelle, avant, je ne pouvais pas savoir qui m’appelait. Je répondais sans avoir la vision dans mon casque de moto. Et je tombais souvent sur le mec relou, à qui je n’avais pas envie de parler. La montre connectée, ça me permet de regarder qui m’appelle quand je suis en moto.

Et en sport, ça me permet de suivre les données quand je vais courir. C’est déprimant ! Je sais à combien j’en suis, combien de temps j’ai couru, combien de calories j’ai perdu… Après un super footing, où tu as l’impression d’avoir tout donné, tu apprends que tu as brûlé 300 kcal, c’est la moitié du pain au chocolat que tu as mangé la même journée !

Ce qui m’inquiète c’est que c’est fragile. Comme je suis passé(e) de la G-Shock, la montre la plus solide, à la montre connectée, qui est juste le truc le plus fragile que tu puisses avoir au poignet… j’étais un peu inquièt(e). Mais finalement celle-là, elle est bien. Peut-être que je suis devenu soigneux(se) avec l’âge. Peut-être…

Si on devait passer aux sous-vêtements, qu’est-ce que vous pourriez m’en dire ?

Je crois que là, j’ai fait une transition. Je pourrais vous montrer mon caleçon. C’est une marque allemande. Ils font des trucs en coton bio. J’ai lu le bouquin Ces vêtements qui nous tuent. Ils expliquaient qu’il y a des zones qui sont particulièrement sensible aux textiles. Avant, j’allais chez Undiz et j’allais acheter des caleçons Super Mario, Smarties, des trucs marrants. Et finalement, je me suis dit : est-ce que j’ai envie de mettre mes parties intimes dans quelque chose de potentiellement toxique ?

Du coup, j’ai acheté des caleçons en coton bio. C’est un poil plus cher, mais c’est pas non plus démentiel. Mais c’est absolument pas sexy.

Donc, j’ai des caleçons en coton bio, qui sont coupés bizarrement et couleur un peu moche. Mais au moins, j’ai l’impression d’avoir sauvé mes testicules, et c’est pas mal !

Elle s’appelle comment cette marque ?

C’est une marque allemande, dont j’ai oublié le nom. Sinon, j’ai d’autres caleçons d’une marque, qui s’appelle Peau Ethique – petit jeu de mot ! -. Pour le coup, là, je vais les acheter en boutique. Ils ont une boutique spécialisée, avec une nana qui ne se rase pas sous les bras. C’est la boutique cliché, spécialisée dans les vêtements en coton bio. Tout est hyper cher.

En fait, les grandes pièces sont chères. Les petites pièces, ça reste raisonnable. Et puis, c’est surtout là où c’est le plus sensible. Les pieds par exemple, c’est sensible. J’ai pris des chaussettes en coton bio, ça ne mange pas de pain. Il faut arrêter, les chaussettes, c’est jamais sexy !

La boutique, c’est Fibris. Ils sont super gentils.

Pensez-vous devenir un(e) client(e) fidèle des sous-vêtements bio ?

J’ai vu qu’il y avait des grosses marques qui faisaient ce genre de truc. Monoprix, je crois. Du coup, je me suis dit que ça reviendrait peut-être moins cher. Mais en fait, c’est tout bête, et c’est peut-être le seul truc intelligent de l’interview.

Je me dis « la nana, elle fait l’effort d’être dans sa boutique 6 jours par semaine, elle fait l’effort de payer cher un local dans le 5e arrondissement de Paris ». J’ai quand même envie d’aller acheter mes caleçons là-bas. Alors, je ne vais pas en aller acheter 10 d’un coup, car ça coûte trop cher. J’en achète une fois de temps en temps, genre un caleçon et une paire de chaussettes. Je suis content. Elle, ça lui fait tourner son truc. En même temps, ça encourage une branche qui est amenée à se développer.

Les gens vont peut-être finir par se rendre compte de l’impact des traitements chimiques dans le textile, qui sont hyper graves. Pour l’instant, on pense beaucoup à la nourriture, mais c’est aussi très important sur les vêtements qu’on a sur nous. Parce que la peau absorbe une quantité astronomique de produits toxiques. Et du coup, comme j’ai envie que cette branche-là se développe, je continuer d’aller chez eux.

J’avoue qu’une fois, j’ai commandé sur Internet, et je me suis dit « Je pourrais m’acheter un lot de 10 caleçons bio chez Monoprix, ça me coûterait moins cher ». Finalement, je me suis dit « la dame est super gentille ». Donc je continue d’aller chez eux. Je pense qu’on peut dire que je suis un(e) client(e) fidèle. Avec des sous-vêtements moches. Mais je suis un(e) client(e) fidèle !

Cette prise de conscience, cette nécessité d’avoir des vêtements plus respectueux de l’environnement et de nos corps, c’est quelque chose que vous avez envie de voir se développer, notamment au niveau du sport ?

Oui, je pense que cela serait bien. C’est marrant que vous disiez ça, car au niveau du sport, paradoxalement, je pense que ça va avoir du mal à prendre. Alors qu’intellectuellement, ces sont des disciplines qui sont plutôt progressistes. Par exemple, pour les compléments alimentaires, ils font beaucoup de trucs vegan ou bio. Pour le textile, ce n’est pas encore rentré dans la tradition sportive. Après, je pense que tout cela, ça va aller en grandissant.

Est-ce que vous aimeriez ajouter quelque chose ?

Le seul truc dont on n’a pas parlé c’est les trucs de geek. Les t-shirts avec Terminator, Rambo ou des blagues de Star Wars que seuls les geeks peuvent comprendre. Je les trouve en convention, en boutique de comic book, ou sur internet ! En convention, on trouve des trucs super marrants. Comme c’est un microcosme, on sait que les gens vont se marrer et que ça va être cool d’avoir un t-shirt de Denver le Dernier Dinosaure ! Vous savez, qu’ils ont fait un remake en 3D, et qu’il était horrible ?!!

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