Portrait #9 : Les angles à 90°, ce qui twiste un peu le tout, et la dernière subtilité d’une personne

Jeudi 17 octobre 2019

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Cher portrait,

Merci beaucoup de participer à cette session Portraits. Je vais démarrer par une première question : comment êtes-vous habillé(e) aujourd’hui et pourquoi avez-vous choisi ces vêtements ce matin ?

Aujourd’hui, je suis habillé(e) avec un jean, j’ai des mocassins serpent, un col roulé en cachemire et un très long manteau bleu marine. J’ai décidé ça ce matin, en fonction de la météo, du froid et du chaud. J’ai un refus catégorique de porter des collants et des grosses chaussettes en ce moment, donc je fais encore un effort sur les mocassins tant qu’il est encore temps. Je suis censé(e) avoir l’air un tout petit peu sérieux car j’ai un rendez-vous après.

Vous faites référence à la nécessité d’avoir l’air sérieux. Est-ce que vous pouvez m’en dire plus ?

Je pense que quand on est jeune, l’apparence de jeunesse, il faut la casser avec des vêtements qui vont vieillir un petit peu. Avec des formes plus droites, des lignes plus définies. Il faut en imposer un petit peu plus. C’est un peu comme un talon, même si je n’en porte pas aujourd’hui.

Je pense qu’un long manteau, un jean très droit, un col roulé avec un peu de volume va faire en sorte, que physiquement, on est plus important. Ne serait-ce que par la largeur, la hauteur, la longueur, peu importe… On en impose un peu plus, donc c’est un peu plus de sérieux en face.

C’est un style que vous appliquez au quotidien, ou est-ce spécifique à cette situation ?

Ce n’est pas du tout un style que j’ai au quotidien, je vais même jusqu’à dire que je pense ne pas avoir de style, en tout cas un style défini. C’est vraiment en fonction des circonstances, et de ce qui se passe dans la journée. Mais j’aime bien, très régulièrement, changer de style. Ne pas être là où l’on va s’attendre à ce que je sois.

Et si jamais vous deviez me décrire votre vestiaire, de quoi se compose-t-il ?

C’est un grand foutoir ! En revanche, cela fait quelques années que j’ai décidé d’arrêter d’acheter de la fast-fashion, et des vêtements dont on se lasse rapidement. Qui ne sont pas de qualité.

Déjà, j’ai capitalisé sur des jolies pièces, notamment l’hiver, au niveau des pulls. Dès que j’ai eu un anniversaire ou un Noël, je demandais des pulls en cachemire. Épais, qui tiennent. Pareil pour les jeans. Je n’en ai pas beaucoup, mais ceux que j’ai, j’ai mis un peu plus de sous dedans, et je sais qu’ils me vont vraiment bien. Donc je ne suis pas lassé(e) quand je les mets, puisque de toute façon, ils ne vont pas se déformer.

Et après j’ai une appétence très grande pour les accessoires. C’est ce qui permet de twister un peu le tout. C’est une armoire qui est très confortable, car il est hors de question de souffrir. Je ne supporte pas d’être contraint(e) dans mes mouvements ou mon bien-être. Mais en revanche, il peut vraiment y avoir de tout.

Vous faites référence à des pièces essentielles et des accessoires qui « twistent un peu le tout ». Si on démarre sur la partie « essentielle » : suivez-vous des marques en particulier ?

Il y a des marques auxquelles je suis fidèle, notamment American Vintage. Si je pouvais acheter toute la marque, je le ferais. Mais je ne vais pas le faire, parce que c’est trop cher, dans l’ensemble. Donc j’achète régulièrement sur l’outlet.

Après, en termes de cachemire, j’ai une appétence pour une marque qui s’appelle NotShy. Aujourd’hui ils ont pris un peu leur envol puisqu’ils ont commencé à travailler avec des bloggeuses et ils ont fait un peu n’importe quoi. Mais à l’origine, ils avaient des super prix, et une super qualité.

Et en jean, je ne peux pas dire que j’ai une marque favorite. Peut-être la marque Mother, mais pareil, qui n’a jamais été achetée plein pot.

En fait, je refuse d’acheter plein pot. Je refuse d’acheter plein pot, parce que je sais que ce sont des marques qui sont vendues en wholesale, et j’imagine que le prix réel est vraiment 3 à 5 fois inférieur par rapport à celui qui est proposé. Donc je vais m’arranger pour essayer de trouver des choses en soldes. Ce qui ne m’empêche pas d’aller chez des jolies marques. Mais je vais attendre une occasion.

Et cette occasion, généralement, qu’est-ce que c’est ?

Cela va être des soldes, des ventes privées ou carrément des destockages. Typiquement, il y a l’Exception, qui va faire des destockages réguliers. Qui sont hyper bien. Il y a aussi The Outnet. Essentiellement pour les jeans. Sinon, ils proposent des marques vraiment chères. Mais au moins, sur les jeans, ils vont avoir des modèles avec des tailles accessibles. C’est très compliqué d’acheter du jean online.

Pourquoi c’est compliqué d’acheter du jean online ?

Parce c’est tellement compliqué de trouver le bon jean, qu’on a intérêt à très bien se connaître, et à connaître sa propre morphologie. Il y a des personnes qui n’ont pas l’habitude de faire du shopping, et qui n’ont pas forcément conscience de plein de choses. Alors que moi, je vais avoir le réflexe d’aller regarder la taille du mannequin, et de me dire « où est-ce que s’arrête le bas du jean exactement par rapport à la cheville, et est-ce que moi, en mesurant 20 cm de moins, ça m’arrive à la même hauteur » ? C’est une question d’analyse visuelle. Ce n’est pas simple.

Vous parliez d’American Vintage : qu’est-ce qui vous plaît chez cette marque ?

Visuellement, leur image de marque est très douce. Ensuite, j’aime le fait que le mec qui a monté cette marque soit à l’origine un taxi de Marseille, qui a décidé de se reconvertir dans le textile, je trouve ça génial.

Et ensuite, c’est une marque qui est très cohérente dans son histoire, dans ses prix. Ce n’est pas parti en live, ça n’a pas été victime de son succès. C’est resté très cohérent. Et je trouve ça bien. Et ça a été un des premiers sites « textile » à avoir un outlet permanent. Et quand on a une petite conscience, pas écolo, mais justement « de ne pas gâcher »… je ne dis pas qu’ils ont révolutionné quoi que ce soit, mais de laisser accessible des invendus, c’est déjà un effort de marque.

Quand vous parlez d’effort de marque, quelle votre vision sur le sujet ?

J’ai décidé d’arrêter la fast-fashion, c’est difficile, parce que parfois il y a des choses qui sont très belles, et honnêtement, ils ont des sites qui sont très forts, et ils arrivent à suivre des tendances issues de très grandes marques de luxe.

Du coup, c’est très beau, ça donne très envie. Après, il faut se rappeler les conditions de production, la provenance, les matériaux utilisés. Le polyester, moi, je ne veux plus en porter. Et surtout, le fait que ce soient des énormes machines qui écrasent tout sur leur passage, qui vont au détriment de jeunes créateurs, de jeunes idées.

Il ne faut pas oublier qu’un Zara ou un Mango, ce sont aussi des sociétés qui vont voler des idées. Quand c’est un grand groupe de luxe, nous, consommateurs, ça ne nous dérange pas, et limite, on trouve ça marrant de pouvoir s’offrir la même chose à moindre prix. Quand c’est un petit créateur, je pense notamment à Elise Chalmin, avec ses t-shirts cœurs, et qu’il y a Monki derrière qui le récupère et qui le vend à 9,90€… c’est pas fair play. En fait, c’est un côté éthique dans tous les sens du terme, humain et environnemental.

Sur les accessoires : qu’est-ce que vous pouvez m’en dire ?

L’accessoire, je pense que ce c’est ce qui twiste le tout. Quand on s’habille avec des basiques, le tout peut rester très basique, et du coup, ça peut être assez invisible. Je pense qu’un sac, ou des chaussures, c’est ce qui va changer l’intégralité d’une tenue et la direction qu’on peut prendre avec.

Prendre un sac tout mou, un tote bag en coton, avec des Converse, on sait que là, ça va glisser, on va pouvoir passer partout, ça va être confort, on va pas arrêter un regard. Il suffit qu’on mette des escarpins à talons, et avec un sac plus brandé, de luxe ou de marque, et avec un peu de maquillage, – soyons fous ! – , et des bijoux, là, on va être capable de sortir derrière. C’est ce qui donne le ton sur tout.

Si jamais on décortique la partie des accessoires : qu’est-ce qui selon vous donne le plus le ton en premier ?

Je dirais, dans un premier coup d’œil, les chaussures. Cela va évaluer la qualité que l’on prête à sa tenue. Le soin qu’on va y porter. C’est-à-dire que des chaussures qui ne sont pas cirées ou qui ne sont pas entretenues, qui sont sales, ça ne va pas du tout donner la même saveur.

Ensuite, je dirais le sac, de par sa taille et son côté show-off. Cela peut être un très joli sac, mais qui n’est pas de luxe, qui va parfaitement avec la tenue. Comme un sac de luxe peut être très moche, parce qu’il est ultra brandé, avec des gros logos, qu’il va rendre potentiellement la chose vulgaire.

Je mettrais d’abord les chaussures, ensuite le sac, et enfin, je mettrais les bijoux. Pour la subtilité et l’esthétisme personnels des gens. Je pense que c’est vraiment là-dessus qu’on va découvrir le caractère de la personne. A savoir s’ils sont très imposants, très présents, discrets, combien il y en a, où est-ce qu’ils sont, qu’est-ce qui a été décidé. C’est la dernière subtilité d’un look.

Sur la partie des chaussures, vous m’avez dit en préambule que vous portiez des chaussures « serpent ». Qu’est-ce que ça veut dire pour vous ?

En fait, elles sont en cuir, mais elles ont un imprimé serpent ! Je n’arrive pas à ne pas porter de cuir. Mais je refuse désormais de porter de la fourrure, ou du cuir de tout autre animal que du cuir de vache. J’ai vu trop de reportages maintenant pour acheter ce genre de choses.

Et aujourd’hui, votre placard à chaussures : qu’est-ce qu’il comprend ?

Déjà beaucoup trop de chaussures ! Ce qui est assez marrant, c’est que j’en ai beaucoup, parce que quand j’aime un modèle, j’ai tendance à l’acheter dans deux couleurs. Je vais acheter une version qui va aller avec du noir, et une version qui va aller avec des tons plus marrons et bleu marine.

En fait, c’est horrible, mais j’en ai tellement ! J’ai pas mal de baskets, mais pas des baskets à la mode, j’ai des baskets qui se portent au bureau. Ce sont des baskets en cuir, un peu chic, si on peut dire. Ce ne sont pas des Nike, ni des Adidas. J’ai beaucoup de bottes, pas mal de bottines, aussi. Au final, je n’ai pas beaucoup de talons. Les seuls talons que je porte, ce sont les espadrilles compensées de chez Castaner.

Cette marque, je l’adore, je la connais depuis 15 ans. Elle est revenue à la mode, il n’y a pas longtemps. Là, pareil, même ligne directrice que chez American Vintage.

Pour l’été, je fais moins attention. Parce que je pense que mes chaussures s’abîment moins.

Est-ce qu’il y a d’autres marques de chaussures qui vous paraissent intéressantes aujourd’hui ?

Euh… Honnêtement, Castaner, c’est la marque que je porte le plus. Mais comme je fais très attention à mes chaussures, et que j’aime bien avoir des belles choses qui tiennent dans le temps…

En fait, des chaussures, j’en ai beaucoup, car ça fait longtemps que je capitalise dessus et que je n’achète pas de mauvaise came que je jette au bout d’un an. J’en ai beaucoup, mais qui sont de bonne qualité.

Il y a aussi Freelance, en bottes. Cela fait un peu mal au cœur quand on lâche 600€. En revanche, c’est une qualité irréprochable, ça tient extrêmement bien. C’est confortable. Ils ont un super service client. Cohérent. Tout est cohérent chez eux aussi. Cela allie aussi confort, praticité et qualité.

Vous parlez beaucoup de cohérence dans toutes les marques que vous plébiscitez aujourd’hui. Qu’est-ce que c’est pour vous la cohérence ? 

C’est quelqu’un qui n’est pas parti loin de son histoire visuelle, qui n’a pas fait un tournant à 90°. Et c’est aussi une tonalité, au niveau des prix aussi. Je vais comparer ça, à un groupe, comme Claudie Pierlot, Sandro, Maje. Ça, ce sont des marques qui se sont un peu perdues.

Alors oui, Claudie Pierlot a gardé ses cols Claudine ou ses petites robes, etc. Mais déjà, il y a eu une envolée de prix inexplicable, alors que c’est du polyester.

C’est parce que aussi ça a été racheté par des grands groupes… et voilà, le problème, c’est que ça n’a pas d’identité. Le vêtement, tout le monde peut l’acheter, comme personne. On le voit 350 fois pendant six mois, et après, on ne le voit plus jamais.

C’est comme si ça n’était pas réutilisable. La cohérence, c’est comme si on peut avancer avec longtemps. Enfin, ça revient aussi à un truc très basique. Des essentiels.

Comment achetez-vous les marques que vous aimez ? Vous allez en boutique ? Sur internet ?

J’adore faire du lèche-vitrine en boutique. Mais l’achat final va régulièrement se faire sur internet. D’une part parce que, Internet permet l’accessibilité à certaines productions qu’on ne peut pas avoir en boutique.

D’autre part, parce que je n’ai pas le temps. Internet, c’est quand même très pratique. Et parce que je ne supporte pas le monde, en fait, en boutique physique.

J’ai un peu du mal avec le contact avec les vendeuses de temps en temps. C’est bizarre à dire, mais j’aime bien qu’on me foute la paix, qu’on me laisse faire mes trucs. Je sais exactement ce que je veux, ce que j’aime, ce qui me va. L’expérience de vente avec vendeuse n’a pas d’impact sur moi. Je peux comprendre qu’il y a des personnalités un peu perdues, qui ont besoin de conseil. En l’occurrence, je ne suis pas du tout cette personnalité-là.

Est-ce que vous pouvez me citer une expérience marquante en tant que client(e), en positif ou en négatif ?

Forcément, je pense que ça va être pour un cadeau de luxe. Qui n’était d’ailleurs pas pour moi ! J’étais avec mes parents et c’était un sac, chez Saint Laurent.

Forcément, comme ça fait partie de l’univers du luxe, la boutique est très belle, il y a des assises, on est confortablement installé, on nous propose à boire, un café, du champagne, peu importe, et tout est très fluide. Il n’y a pas de superflu de vente.

Parce que, en règle générale, comme ce sont des personnes qui ont les moyens d’aller dans ces boutiques-là, ils savent ce qu’ils veulent. Et donc là, le vendeur ne va pas tourbillonner autour de la personne en disant « Essayez ci, essayez-ça ! ». C’est pas du tout l’objectif.

C’est très calme, très simple, très limpide jusqu’à la fin. Et un service client derrière, qui est toujours très bon, en l’occurrence.

Vous parliez aussi beaucoup de responsabilité de marque. Où en êtes-vous de votre réflexion ?

Déjà, je vais favoriser des marques qui vont travailler en France. Ou en tout cas, en Europe. En fait, je pense que les marques ont une responsabilité dans la mesure où elles n’ont plus le choix. Ce sont des sujets qui sont tellement dénoncés, qu’aller à contre-courant de ça, ce serait suicidaire de leur part.

Et puis, je pense qu’il est temps de réaliser ce qui est en train de se passer, d’un point de vue plus global sur la planète. C’est un secret pour personne que le textile est une des industries les plus polluantes. Parce que, si on réfléchit bien, on n’a pas besoin de se changer autant.

Moi qui suis un(e) énorme féru(e) de mode, qui a eu un léger problème de sur-consommation à un moment donné, je suis complètement repenti(e). On n’a pas besoin de ça. Plus c’est essentiel, plus c’est basique, et plus c’est de qualité. Acheter moins, acheter mieux, et comme ça, tout le monde est respecté.

Vous parlez d’un passage où vous étiez féru(e) de mode et où maintenant vous êtes plus axé(e) sur la qualité. A quel moment ce changement s’opère et qu’est-ce qui déclenche ça ?

Le moment où les parents arrêtent de payer les vêtements ! C’est dingue, hein ? Le moment où on commence à s’habiller avec son propre argent. Du coup, on ne peut plus aller quémander n’importe quoi, n’importe quand. Et une fois qu’on a acheté de la fast-fashion, et des t-shirts à 5€, qui s’abîment, et qu’on les jette… on se dit « je vais m’acheter un t-shirt à 20€, et on va voir ce qui se passe ». 20€, produit en France et avec un coton bio, par exemple, ce serait génial. Et bah, c’est marrant, le t-shirt, on l’a encore, et ça se passe mieux. On achète moins souvent, parce qu’on n’a pas les moyens, mais au moins, on achète bien. C’était plus par la force des choses.

Si on devait passer aux sous-vêtements, qu’est-ce que vous pouvez m’en dire ?

En fait, je vais vous dire ce que ma mère m’a dit. La sophistication ultime, c’est d’avoir des jolis sous-vêtements. C’est comme ce que je racontais sur les bijoux tout à l’heure : c’est la subtilité de quelqu’un. C’est là où on voit le soin que quelqu’un a avec lui-même. C’est la propreté, la base, mais aussi la qualité. Cela peut arriver qu’une culotte blanche passe à la machine, et qu’elle devienne un peu grisâtre. Qu’est-ce qu’on en fait ? Pour moi, ce n’est pas possible !

Si je me fais renverser demain et que les pompiers doivent découper mes vêtements parce j’ai une grave hémorragie, j’ai envie d’avoir mes sous-vêtements qui soient au moins très beaux !

Pour vous, c’est quoi un beau sous-vêtement ?

Contrairement aux vêtements, j’aime beaucoup la dentelle pour les sous-vêtements. J’aime bien les couleurs qui dénotent. Le noir et le blanc, c’est très joli, mais j’aime bien avoir des couleurs un peu improbables. J’aime bien être habillée en beige, blanc, gris, noir, tout le temps. Mais pas pour mes sous-vêtements. C’est comme un petit secret aussi. « J’ai des sous-vêtements rose fluo, et personne ne le sait. » Après, il y a toujours une histoire de confort. Je porte assez peu de soutien-gorge, parce que je n’ai pas de seins. Et si j’en porte un, il ne doit pas avoir de baleines, ou entraver le mouvement. Il ne faut pas que la bretelle passe sa vie à tomber parce que ça va m’énerver. Pareil au niveau du bas. Si un string est trop serré, je ne pourrai pas le porter. Il faut juste que cela soit agréable à porter et élégant. Mais là, c’est plus de l’entretien et faire un tri régulier.

Avez-vous des marques que vous aimez particulièrement ?

J’aime beaucoup Princesse Tam Tam. Ysé, aussi. Leur univers, leurs modèles. La qualité est très bonne. Je ferais aussi un petit écart au niveau de la fast-fashion, avec Cos, qui ont de très beaux modèles, qui s’approchent même du Eres. Les lignes sont tellement établies et tellement design, que c’est un vrai luxe.

Avez-vous quelque chose à rajouter ?

Pas spécialement. Juste qu’on a une responsabilité quand on consomme.

Achetez moins, achetez mieux !

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