Portrait #11 : Le confort avant tout, les achats en trois temps et l'algorithme de mes coups de coeur

10 février 2020

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Cher portrait, comment êtes-vous habillé(e) aujourd’hui et comment avez-vous choisi ces vêtements ce matin ?

J’ai un t-shirt bleu qu’on m’a offert quand j’ai fait un volontariat en Australie « Ocean to Earth ». J’ai aussi une chemise technique bleue assortie au t-shirt, qui permet de me protéger du soleil. Et j’ai une petite doudoune noire assortie à mon legging.

Le noir n’est pas ma couleur de prédilection, mais étant en voyage longue durée, c’est une couleur bien pratique pour l’assortir à tous mes t-shirts !

Et pourquoi avez-vous choisi ces vêtements particulièrement ce matin ?

C’est la première chose qui m’est tombée sous la main ! Et c’est confortable.

Dans la vie, avez-vous tendance à prendre les vêtements qui vous passent sous la main ?

Non, en général, je choisis mes vêtements la veille pour le lendemain. Comme j’ai tendance à être toujours last minute le matin, la tête dans le brouillard, je préfère prendre la décision la veille. Et pour ce qui est de la météo, je passe mon bras à l’extérieur de la fenêtre… ce qui m’amène parfois à de sacrées surprises quand il y a des changements météo  impromptus en cours de journée !

Où mettez-vous vos vêtements choisis la veille ?

Sur une chaise, qui est au pied de mon lit.

Qu’est-ce qu’il y a, en général, sur cette chaise-là ?

Il y a les vêtements que j’ai choisis pour le lendemain et c’est à peu près tout en réalité. Ou parfois des vêtements que je n’ai pas rangés, de la veille ou de l’avant-veille.

Et si vous deviez me faire une description des vêtements qu’il y a sur cette chaise : est-ce que ce sont toujours les mêmes, et ce que ça varie en fonction de quelque chose en particulier ?

Il y a un basique qui revient très souvent, c’est le jean noir. Pour les hauts, ça varie plus. En réalité, cela dépend beaucoup de la saison. En hiver, je vais toujours avoir un t-shirt manches longues en coton, relativement basique, souvent blanc. Mais il peut y avoir des petits détails originaux, comme une dentelle par exemple. Là où je vais introduire plus de variété, ça va être sur les pulls. Des petits pulls en cashmere de couleurs très différentes et souvent assez punchy. Il va y avoir du vert vif, du rose fushia. Ou sinon, des pulls assez amples, en mode « poncho », que je vais plutôt porter le week-end.

Si je devais résumer, il y a le bas qui est en noir, et il y a le haut qui est…

D’une couleur vive !

Après, en été c’est très différent. J’ai pas mal de jupes de couleur vive. Et donc là, je vais rester sur du « beaucoup plus sobre », blanc et uni en haut.

Le jean noir, c’est essentiellement pour le travail ?

Oui, c’est ça !

Qu’est-ce que vous pouvez m’en dire de ce jean noir ?

Il est confortable !

J’aime bien les vêtements assez ajustés, mais sans me serrer à la taille. C’est ce qui me pose souvent problème avec les jupes ou les robes. Debout c’est très bien, mais assis(e), à la fin de la journée, cela a tendance à me serrer le ventre, contrairement aux jeans taille basse.

Avez-vous une marque fétiche ?

Clairement, la majorité de mes vêtements sont achetés chez Carroll, notamment mes pantalons.

Qu’aimez-vous chez cette marque ?

J’aime bien son style. Les coupes sont souvent classiques, mais la matière va être intéressante avec de toutes petites paillettes très discrètes, ou alors avec une couleur osée. J’aime bien ce mélange entre les deux, à mi-chemin entre classique et original.

Il y a aussi de belles couleurs, de beaux motifs… C’est une marque dans laquelle je me retrouve facilement. Quand je vais en boutique, je sais qu’il y aura toujours au moins 5 articles que j’aurai envie d’essayer en cabine ! Ce qui n’est pas forcément le cas d’autres marques !

On va dire que je peux y aller les yeux fermés, je trouverai toujours chaussure à mon pied.

Votre cœur balance entre classique et original ?

Oui, quelque part, oui.

Et de quel côté ça penche le plus ?

Je pense… plus du côté classique tout de même.

Et pour quelle raison ?

Parce qu’au bureau, je dois avoir des vêtements relativement classiques. Quant à ma garde-robe du weekend, elle reste dans cette tendance car je n’ai pas souvent envie de faire de gros efforts et de chercher la sophistication. Mais sur des événements particuliers, par exemple une robe pour un mariage, je vais me permettre un peu plus de folie.

C’est quoi pour vous, un vêtement original ?

Un motif original, une coupe originale…

Et plus précisément ? Par exemple…

Par exemple, j’ai une veste « coup de cœur ». C’est… c’est difficile à expliquer. C’est une veste qui n’a pas de fermeture éclair et qui se ferme avec une ceinture. Les manches courtes tombent un peu en dessous des épaules. Elle m’arrive mi-jambes, mais surtout il y a un liseré avec un motif un peu andin, dans les rouge-blanc, qui se marie très bien avec sa couleur kaki. Ça c’est typiquement assez original. En tout cas, je n’en ai jamais vu ailleurs, et j’avais vraiment flashé dessus ! Je m’étais dit : si je ne l’achète pas là, je ne la retrouverai pas la saison prochaine.

Sur quoi avez-vous flashé en particulier ?

J’ai beaucoup aimé le liseré qui fait le pourtour de la veste et qui tranche avec son côté lisse. Il faut dire que je suis allé(e) au Pérou, et cette veste m’a certainement rappelé de bons souvenirs de voyage ! La coupe m’a bien séduite aussi.

Ceci dit, les coups de cœur, on ne les rationalise pas, c’est parfois peu évident à expliquer.

Vous associez « coup de cœur » avec originalité. Pouvez-vous avoir des coups de cœur pour des choses classiques ?

Beaucoup moins ! Mes coups de cœur vont généralement porter sur des vêtements qui ont une touche d’originalité.

Comment achetez-vous des vêtements classiques ?

Je ne me pose pas trop de questions, je vais chez Carroll, et je choisis dans leur gamme.

Comment achetez-vous ? Sur internet ou en boutique ?

Plutôt en boutique. Cela m’est déjà arrivé d’acheter sur internet mais j’ai eu beaucoup de déceptions… parce que ce n’est pas la bonne taille, ou que la matière est décevante. Après, c’est la galère pour retourner l’article.

Typiquement chez Sézane. Il m’est arrivé de faire quelques achats en ligne vu qu’il n’y a pas beaucoup de boutiques, qu’elles ne sont pas proches de mon bureau et qu’en plus elles ferment tôt. Quant au weekend, il y a la queue. Enfin bref, tout un tas de raisons pour lesquelles j’ai tenté 2-3 achats sur Internet. Et bien, les 3 ont fini en retour, parce que ce n’était pas du tout ce que j’attendais. Même si j’avais pris ma taille, c’était beaucoup trop ample…

La taille Sézane n’était pas la taille Carroll. J’étais un peu perdue. Des déceptions aussi sur les couleurs. Les couleurs qu’on va voir sur Internet ne correspondent souvent pas à la couleur qu’on va découvrir quand on ouvre le paquet. Donc les achats sur Internet, c’est très compliqué pour moi. On va dire que sur 10 achats sur Internet réalisés pour des vêtements, il y aura 8 retours.

Par contre, il y a des circonstances dans lesquelles je fais des achats sur Internet réussis. C’est quand j’ai fait un repérage en boutique. Ensuite quand il y a des ventes privées,  bim ! Je dégaine et j’achète mes produits sur Internet, comme ça je n’ai pas à me redéplacer en boutique au moment de la cohue en magasin, et je suis sûre que le vêtement me plait et qu’il est à ma taille.

Rentrez-vous dans une boutique avec déjà une idée en tête ou achetez-vous en suivant votre inspiration ?

J’ai suffisamment de vêtements pour ne pas avoir de besoin particulier, donc je me laisse séduire par ce qu’il y a en boutique. Je ne sais pas à l’avance ce qui va me plaire.

Qu’est-ce qui fait que, d’une manière générale, vous allez être séduite ?

De belles couleurs, de beaux motifs, et souvent voilà, une petite touche différenciante. Une dentelle, une broderie, un col en V qui va avoir une forme un peu différente du V classique.

Qu’est-ce qui va faire que vous allez bien vous sentir dans une boutique ?

Le fait qu’il y ait un minimum d’espace et que la boutique ne soit pas étriquée. Il faut que les clientes puissent chacune garder leur espace vital.

Je trouve aussi les comptoirs en bois très agréables. Il y a des boutiques avec des décors plus industriels qui sont très sympa aussi, pour des marques un peu plus rock…

Avez-vous besoin de conseils pour acheter ?

Non. Je ne recherche pas le conseil. Et je ne m’y fie pas forcément quand on me le donne ! Je sais suffisamment ce que je veux et ce qui me plaît pour ne pas en avoir besoin. Au contraire, ça m’agace quand il y a des vendeuses un peu trop pushy, qui s’imposent.

C’est un peu contradictoire, ce que vous me dites. D’un côté, vous souhaitez vous laisser séduire. Et de l’autre, vous savez suffisamment ce que vous voulez…

Oui, quand je vais dans une boutique, je n’ai pas de besoin, donc je ne sais pas ce que je veux a priori.

Mais je fonctionne au coup de cœur ! Je ne sais pas ce qui va me plaire par avance. Mais c’est une évidence une fois que je suis devant. Ensuite, il faut tout de même passer par le filtre de l’essayage en cabine, parce que ce qui te plaît sur le présentoir ne va pas forcément bien tomber sur toi par exemple.

Mais je n’ai pas besoin qu’on m’aide à me forger une opinion sur « est-ce que ce vêtement me va ou pas ». Je le sais, ou au pire si j’hésite, je me prends en photo en cabine pour y réfléchir plus tard.

Bref, une vendeuse ne peut pas me conseiller, parce qu’il faudrait qu’elle soit dans ma peau, pour savoir ce qui va agir comme un coup de cœur sur moi, alors que moi-même je n’en sais rien. J’essaye de mettre des mots dessus, « originalité », « couleur », « forme », mais au final, je n’ai jamais essayé de créer un algorithme de mes coups de cœur !

Pourriez-vous me décrire une expérience que vous avez vécue dans une boutique qui vous a particulièrement plu ?

Une expérience… et bien non ! (rires)

Ah si, quand je suis allée dans la boutique Sézane, j’ai trouvé qu’elle était très bien achalandée, que les sacs à main, les chaussures, les vêtements étaient bien mis en valeur… Mais ce n’est pas pour cela que je vais retourner chez Sézane ! C’est parce que j’aime leurs vêtements. Ce n’est pas pour leur boutique. Ce n’est pas pour la relation avec les vendeuses non plus. Ce n’est pas cela que je recherche. Donc, du coup, j’y suis peu sensible.

Par contre, si une boutique est basse de plafond, n’est pas lumineuse, ou a une lumière artificielle trop violente, cela créerait peut-être des conditions dans lesquelles je n’aurais pas envie de m’attarder ou de revenir. Mais une expérience particulièrement détonante dans une boutique… non !

Pourriez-vous avoir un coup de cœur sur Internet ?

Oui, j’en ai déjà eu ! Mais ces coups de cœur font souvent partie des 8 cas sur 10 de renvoi… Parce qu’au final ce n’est pas la bonne taille, que ça ne tombe pas bien sur moi, que je suis déçue par la couleur ou le tissu. Donc oui, les coups de cœur sur Internet, absolument.

Mais, de par toutes ces expériences d’achat un peu manquées, je vais avoir tendance à faire des repérages en boutique. C’est une process en trois temps. Je vais voir le site de la marque. Je regarde ce qu’ils ont cette saison-là. Si ça me plaît, je vais en boutique, je sais déjà à peu près ce que je vais essayer, mais en même temps je parcours les rayonnages pour me laisser séduire par des coups de cœur éventuels. En général, je n’achète pas sur le fait, j’attends les soldes ! Là par contre, j’achète sur Internet, mais en ayant une idée très précise de ce que je vais mettre dans mon e-panier.

Si on prend l’exemple de Carroll, comment rentrez-vous en contact avec la marque ?

C’est via ma mère, qui s’achetait elle-même des vêtements chez Carroll. Elle m’amenait parfois en boutique avec elle, je me promenais dans les rayonnages. Parfois elle m’achetait quelques articles … et voilà ! L’introduction s’est faite de cette manière.

Pour d’autres marques, c’est venu en flânant dans une rue ou une galerie commerçante. Si mon œil accroche des vêtements exposés sur un mannequin ça va me donner envie d’entrer en boutique et de m’intéresser au reste de la collection. C’est la manière plus classique.

Avez-vous déjà eu une expérience très négative en boutique ?

Peut-être, mais il faut que je réfléchisse un petit peu ! Cela ne me vient pas à l’esprit… ah si ! Quand j’étais ado, j’essayais des bikinis dans une boutique. J’étais avec ma mère, et vu que je n’arrivais pas à me décider entre deux modèles, elle me dit : « Attends, on va demander l’avis du vendeur ! ». Elle le fait venir et me fait tourner sur moi-même, et moi j’étais là « euh… ». (rires) C’était une situation un peu gênante !

Mais sinon, des expériences négatives en boutique, non pas vraiment… c’est vrai que je n’aime pas les vendeuses trop pressantes. Mais en général, il suffit de dire non gentiment et elles s’éloignent, donc RAS…

Si on devait passer aux chaussures, qu’est-ce que vous pourriez m’en dire ?

En général, j’ai une paire de basiques, ce sont des bottines noires ou marron foncé, avec un talon d’à peu près 5cm. C’est ultra confortable. Elles passent avec tout, aussi bien avec une jupe qu’avec une robe en hiver, ou encore avec le fameux jean noir basique, etc…

On va dire que c’est la paire de chaussures que je vais porter 300 jours sur 365 ! Les 65 jours restants, ce sont des chaussures que j’ai trouvées jolies, mais qui ne sont souvent pas très confortables. J’attribue quand même beaucoup d’importance au confort, que ce soit pour les vêtements comme pour les chaussures.

Du coup, parmi ces chaussures, on va trouver des chaussures à talon, des escarpins, des choses que je vais mettre quand j’ai un rendez-vous chez un client, un mariage, un événement particulier. Ou alors en été quand il fait vraiment trop chaud pour mettre les bottines. Quoique, même en été je les porte quand même ! Parfois !

Elles ont une marque en particulier ces bottines ?

Je les achète chez Manfield. Parce que c’est une marque qui est chère sur le coup, mais qui est incroyablement confortable et durable. Ces chaussures vont en général me tenir 2 ans et demi avec un usage très intensif.

Quand on porte des chaussures au quotidien, pendant presque 2 ans et demi et qu’elles tiennent la longueur, ça vaut le coup d’investir !

Et au niveau des accessoires, tout ce qui est bijoux, montres, qu’est-ce que vous avez ?

J’ai énormément de boucles d’oreilles. C’est un peu ma passion ! J’ai aussi pas mal de colliers… les bracelets c’est plus rare.

Mes colliers, je les porte plutôt rarement, pour une occasion, une sortie. Mais je ne les porte pas au travail ; ils sont trop ostentatoires.

C’est quoi pour vous un collier ostentatoire ?

C’est par exemple un collier avec un gros médaillon, une chaîne qui peut être en perles, qui prend de la place. Je pourrais me le permettre avec une tenue très sobre, mais comme personne ne porte ce genre de bijoux au bureau, je ne le tente pas !

Ce sont des choses que je garde plutôt pour la sphère privée.

Par contre, les boucles d’oreilles, c’est un effort que je vais faire au quotidien. Je vais les assortir à mes vêtements. J’en ai vraiment beaucoup.

Vous parlez « d’effort » : qu’est-ce que cela veut dire pour vous ?

C’est plutôt que je vais faire la démarche. Dans laquelle je prends beaucoup de plaisir.

Qu’avez-vous concrètement, comme boucles d’oreilles ?

Elles sont vraiment très variées. Tu peux avoir des boucles d’oreilles qui vont être sur la longueur, d’autres plus ramassées. Il y a pas mal de couleurs aussi dans mes boucles d’oreilles.  Après, en effet, j’ai quand même quelques basiques, que j’ai tendance à pas mal porter. J’ai une paire de boucles d’oreilles blanches que je vais mettre quand je porte des vêtements assez chargés. Elles ont des tout petits brillants au niveau du lobe de l’oreille, et une perle blanche sur la longueur.

Et en termes de qualité, qu’est-ce que c’est ?

C’est de la fantaisie.

Où achetez-vous vos boucles d’oreilles ?

Quand j’étais étudiante, j’allais chez Bijou Brigitte ! Mais ces dernières années, il n’y avait plus rien qui me plaisait dans leurs boutiques. Je pense qu’il y a dû avoir un changement de créateur…Maintenant, j’ai une créatrice fétiche auprès de laquelle je m’approvisionne : Saoya. Elle a trois boutiques dans Paris et une petite dizaine en France. Mais cela reste une créatrice avec sa fille. C’est une petite affaire de famille.

On parle beaucoup de mode écoresponsable, à quel stade en êtes-vous de votre réflexion ?

Cela me plairait beaucoup d’y adhérer, mais les prix sont démentiels aujourd’hui. Je ne suis pas prête à franchir le pas, à cause du prix.

C’est vrai que je n’ai pas envie de mettre une partie disproportionnée de ce que je gagne dans la mode et dans les vêtements. Et comme en même temps, chaque saison, j’ai quand même quelques coups de cœur, je préfère pouvoir m’acheter ces coups de cœur là, qui ne sont pas forcément des marques éthiques et responsables.

Par contre, c’est vrai qu’aujourd’hui, j’essaye de limiter mes achats de vêtements, justement parce que je sais que derrière un simple petit t-shirt en coton, ce sont des centaines de litres d’eau qui sont consommés pour le produire. Quelque part, ça devrait avoir un impact sur mon budget, mais… on va dire que je n’ai pas réalloué cet excédent de budget vers l’achat de vêtements éthiques et responsables. Je l’ai plutôt réalloué à d’autres projets personnels.

Si on devait passer aux sous-vêtements qu’est-ce que vous pourriez m’en dire ?

Alors, moi, j’ai mes basiques, le confort avant tout ! (rires)

Il n’y a pas la place au coup de cœur ?

Ah si ! J’en ai beaucoup ! Mais le confort pour le quotidien ! Le basique, c’est le soutien-gorge Calvin Klein qui me suit depuis 15 ans, et c’est un modèle que j’adore, qui maintient très bien et qui est extrêmement confortable. Je peux aussi bien faire du sport qu’aller au bureau avec. Côté slips, c’est du Dim en général.

Après, j’ai aussi beaucoup de sous-vêtements Princesse Tam Tam, mais j’ai tendance à les porter le soir seulement, quitte à en changer en cours de journée ! Parce qu’honnêtement, les sous-vêtements Princesse Tam Tam, ils sont magnifiques, mais je les trouve d’un inconfort ! Ils ne maintiennent rien ! C’est terrible ! Moi, c’est hors de question que je porte ça à longueur de journée ! Les tissus grattent souvent …

Comment doit être un sous-vêtement pour vous séduire ?

De jolies couleurs, des jolies broderies. Encore une fois, on en revient au duo couleurs / motifs !

Et la forme ?

Si la forme… mais par exemple, cela m’est déjà arrivé de choisir des formes que je n’aimais pas trop juste parce qu’il y avait un très joli motif ou une très jolie couleur. Donc quand même, priorité à ces deux choses, et la forme arrive en dernier.

C’est beaucoup plus rare que je choisisse un sous-vêtement pour sa forme, si la couleur et le motif ne me plaisent pas. On va dire que la couleur et le motif vont être rédhibitoires, alors que la forme ne va pas l’être. Tu vois ce que je veux dire ?

Vous préférez le fond à la forme ?

C’est ça ! (rires)

Avez-vous quelque chose à ajouter ?

Non, merci.

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