Portrait #7 : Trouver chaussure à son pied, le repos des guerrières et la stratégie du dindon

Jeudi 26 septembre 2019

Share on facebook
Share on linkedin
Share on email
Share on whatsapp

Cher portrait,

Merci beaucoup de vous confier à Portraits. Je vais démarrer par une première question : comment êtes-vous habillé(e) aujourd’hui et pourquoi avez-vous choisi ces vêtements ce matin ?

Je porte un jean, un pull cardigan « inversé ».

Inversé ?

Avec une espèce de dos-nu derrière. Et des mocassins en cuir. Le pull est noir et en cachemire. Voilà. Ah, et mes lunettes, et mes bijoux !

Je me suis habillée comme ça ce matin car j’ai regardé la météo, j’ai vu qu’il allait faire un peu frais, venteux. C’est un peu le début de l’automne. J’avais envie d’un truc dans lequel je me sentais bien. Un peu cocooning. Je savais que ma journée de travail allait être un peu corsée. J’avais envie d’un truc un peu douillet. J’avais envie de la douceur du cachemire.

Et les mocassins, ils sont nouveaux, mais cela fait très longtemps que j’avais envie d’avoir des mocassins. Pour le côté un peu pratique, de type, tu les enfiles, tu les enlèves, sans avoir de lacets à faire. Et parce qu’avec un jeans, je trouve que ça fait tout de suite un peu « habillé », sans avoir besoin de porter des talons, parce que je n’aime pas porter des talons. Il faut toujours que je trouve de petites astuces pour pouvoir paraître habillé(e) sans avoir à porter des talons.

Enfin, j’aime bien porter des talons, mais ça me fait très vite mal au pieds…

Où avez-vous acheté vos mocassins ?

Chez Bobbies ! Parce qu’on m’en a beaucoup parlé. J’en n’avais jamais entendu parler avant cet été. Et il y a deux personnes qui m’en ont parlé. La première c’était quelqu’un que je ne connaissais pas. Tu sais, c’est ce genre de personne que tu ne connais pas, tu sens que tu accroches, et que tu as envie de suivre quand elle te fait des recommandations.

Et la seconde personne, c’est ma belle-sœur. Et le soir où on allait souhaiter mon anniversaire, mon frère recevait une commande de Bobbies, et que je les ai trouvées géniales. Du coup, je suis allé(e) voir sur leur site et j’ai vu ce modèle.

Comment les avez-vous achetées ? Via leur site internet ?

Non. J’ai regardé sur leur site pour voir s’il y avait des modèles qui m’intéressaient. Ensuite, je suis allé(e) en magasin. Il y avait deux modèles qui m’intéressaient. Celles-ci et d’autres, qui faisaient plus habillées, car il y avait une vraie semelle. Mais au final, j’ai pris celles-ci car les autres étaient moins confortables au pied. Avec celles-ci, je n’ai pas mal aux pieds. Pourtant, c’est la première fois que je les porte aujourd’hui. Il semble bien que j’aie trouvé chaussure à mon pied !

Avez-vous besoin d’aller en boutique physique pour acheter des chaussures ?

Oui. Car j’ai des pieds assez sensibles. Même parfois, je vais en boutique, j’essaye, je me dis que ça va aller, mais en les mettant à long terme, je me rends compte que ça ne passe pas. A une époque, je portais beaucoup de ballerines, mais j’ai arrêté car ça me déformait le pied. Du coup, il faut que je trouve des chaussures plates, qui fassent « habillées », et qui ne soient pas rigides. Ca fait beaucoup de choses…

Dans quelle boutique êtes-vous allé(e) ?

Dans leur boutique à eux, dans le Marais. C’est un quartier dans lequel j’aime bien me balader. J’aime bien y trouver des petites choses. Sans forcément me dire que je vais acheter au départ.

Qu’avez-vous pensé de votre expérience dans leur boutique ?

C’était dimanche dernier. Il pleuvait. C’était déjà difficile d’y arriver. Ensuite, j’ai trouvé le vendeur un peu trop « parisien » à mon goût. Un peu trop guindé. Je me suis vraiment attaché(e) à « je suis là pour les chaussures ». Je me suis parfois un peu senti(e) jugé(e) par le vendeur.

Qu’entendez-vous par « parisien » ?

Dans le sens où si tu n’es pas le/la petit(e) parisien(ne) qui s’habille un peu swag, il va te regarder un peu de haut. Bon après, il est allé me chercher les 10 modèles que j’ai voulu essayer… Malgré tout. Il a quand même fait son taf. Mais ce n’est pas le vendeur avec qui j’ai eu le plus d’affinités.

A quel moment avez-vous pris la décision d’acheter ?

C’était un achat un peu réfléchi. Dans le sens où j’avais envie de mocassins depuis longtemps. J’avais déjà vu des mocassins qui me plaisaient dans une vente privée, que j’avais laissée passer. Mais parce qu’il n’y avait pas le petit truc qui me plaisait vraiment. Là, ce qui me plaît c’est le côté cuir, la couleur, qui est à peu près la même que mon sac.

J’aime aussi le détail du nœud, qui fait à la fois « recherché » et en même temps non plus trop « frou-frou ». Je n’aime pas le daim. Il me faut quelque chose d’assez pratique. Je ne veux pas éviter les flaques d’eau !

Là, je savais que je voulais des mocassins, j’avais vu le modèle en ligne, je m’étais dit « c’est génial ! » et après, en les essayant, c’est comme si les chaussures avaient été cousues sur ton pied.

Vous parliez de ventes privées : y avez-vous souvent recours ?

C’est marrant, c’est depuis que je suis rentré(e) dans cette ville, c’est comme une drogue ! Je n’y avais jamais mis les pieds avant. En un an – j’ai compté il n’y a pas longtemps ! -, j’ai fait 26 achats sur Vente Privée.

Et cela concerne quel type de produits ?

Un peu de tout. Des vêtements, des chaussures, des produits cosmétiques, des ustensiles de cuisine. Là, mon dernier achat, c’était une bague. Des meubles aussi… euh non, pas des meubles. Enfin, je ne crois pas. Un peu de tout en fait !

Qu’est-ce qui vous plaît dans ça ?

Le côté « remise importante » sur des produits de bonne qualité. Mais il y a aussi le côté « ce sont des produits de bonne qualité ». Que je connais. Ou, parfois, c’est aussi une bonne manière de découvrir des marques que je ne connais pas. Le plus souvent, c’est des marques que je connais et qui me paraissent un peu chères. Je saurais difficilement m’octroyer le plaisir de m’offrir ces marques parce que je me dirais « c’est pas raisonnable, tu peux avoir aussi bien moins cher, c’est très snob d’aller acheter cette marque ». Mais le fait d’avoir -50% ou -60% c’est là où je me dis « finalement, c’est comme si j’allais acheter une autre marque moins chère ». Et là, c’est la marque que je veux.

Qu’est-ce qui fait que c’est une drogue, selon vous ?

Je n’ai pas souvent le temps d’aller faire les magasins. Je travaille en semaine, et le weekend, j’ai plutôt envie d’aller faire du sport, d’aller dans un musée ou aller prendre un verre. Pas me restreindre à des choses utilitaires.  Si je fais du shopping, c’est que je suis dans un quartier sympa.

Et après j’ai un peu grandi avec mon père, qui disait souvent cette phrase « je suis trop pauvre pour acheter bon marché ». Donc, avec cette idée que si tu achètes de la marque, ça va tenir. Et souvent, c’est vrai.

Quelles sont les marques que vous achetez par ce biais-là ?

Cela peut être très variable. Par exemple, j’aime bien Princesse Tam Tam. Pour les ustensiles de cuisine, la marque Joseph Joseph ou Bodum. C’est pas forcément du luxe. Cela peut être aussi des marques avec un positionnement prix « à 70% ». Dû au positionnement marketing de la marque et au fait que cela soit tendance, du coup, quand tu l’as sur Vente Privée et que tu l’as à -60% de discount, bon, bah, tu te fais avoir que de 10% !

Je n’irais pas forcément acheter une robe Sessun ou Claudie Pierlot à son plein prix, mais je vais l’acheter sur Vente Privée. Voilà, ça permet d’avoir une robe sympathique, mais sans avoir l’impression d’être le « dindon de la farce ».

Vous avez employé deux termes : l’impression de « se faire avoir » et d’être « le dindon de la farce ». Est-ce que vous pouvez m’en dire plus ?

On sait qu’on est une cible marketing. Que le coût de production d’un vêtement, ce n’est même pas 30% du prix auquel on va l’acheter. Donc, à un moment donné, on va aller chercher les petites astuces.

Et moi, je me suis fait une promesse …

Cette année, je me suis dit « j’ai envie d’une veste en cuir depuis une dizaine d’années, je veux m’octroyer ce plaisir, donc j’y vais ! ». C’était une veste en cuir Claudie Pierlot. J’ai demandé au vendeur en magasin : « est-ce que c’est un article que vous soldez ? ». Il m’a répondu « Oh non, ça, jamais ! ».

Et évidemment, pendant les soldes, je me suis rendu compte qu’elle était à -60% aux Galeries Lafayette ! Et du coup, je me suis dit « Là, c’est définitivement terminé, je n’achète plus de marque à leur plein prix. »

Je les achèterai en vente privée ou en soldes ou seconde main. La seconde main, je ne le fais pas encore assez. Je me dis qu’il faudrait plus que je fasse du Vinted que du Vente Privée. 

Vinted, c’est une application que vous utilisez souvent ?

Non, pas du tout. J’y suis allé(e) une fois, mais je n’ai pas trouvé les choses qui m’intéressaient. Je les trouvais trop chères pour les choses qui ont déjà été portées. Pour le même prix, j’ai la même chose sur Vente Privée, et je sais que c’est clean.

Quel est le prochain vêtement que vous avez prévu d’acheter ?

J’ai fait pas mal de folies l’année passée. Mais de quoi j’aurais encore envie ? Plutôt des chaussures ! Des bottines. Chez Bobbies, j’ai repéré une autre paire. Et là pareil, je leur ai demandé : « est-ce que vous les soldez ? ». Ils m’ont répondu : « Impossible de vous dire. On ne fait pas de vente privée, on ne fait que les soldes classiques. » Donc, je me dis qu’il n’y a rien qui presse et que je peux attendre les soldes d’hiver. Mais peut-être que je vais craquer avant, je ne sais pas…

Vous parliez de dos-nu tout à l’heure : qu’est-ce que cela évoque pour vous ?

Je trouve que le dos-nu, c’est quelque chose de très sensuel, tout en étant très classe. Dans le sens, où, tu as cette représentation de la femme, où il faut montrer ses seins pour être sensuelle. Alors que je trouve qu’un beau dos nu, ça en dit tout autant sur la féminité que l’intimité d’une poitrine. Là où, je vais être dérangée par les regards, je vais mettre un foulard si j’ai un décolleté trop important. 

Mais au travail, je n’ai aucun complexe à porter un haut comme ça. Je ne m’habille pas avec un col roulé, j’assume ma féminité, mais je ne me sens pas tout le temps le besoin de remettre mon t-shirt, parce que je me dis que le décolleté est un peu trop important pour le boulot.

C’est important pour vous d’être sensuelle ?

Euh… oui, j’aime bien. Enfin, il y a sensuelle et sensuelle. Je ne serais pas à l’aise en mini-jupe, talons et décolleté. Il faut que cela soit un des trois. Il ne peut pas tout y avoir. Et encore, c’est une fausse représentation de la sensualité. La sensualité, ça peut être la manière dont tu portes les cheveux détachés, le parfum que tu portes, etc.

Y-a-t-il des marques qui véhiculent votre vision de la sensualité ?

Peut-être une marque comme Princesse Tam Tam. Avec le côté un peu casual… Après, il y a peut-être Claudie Pierlot, mais après, je ne suis pas toujours d’accord avec le positionnement que la marque prend. Le fait de surfer sur la vague « Il faut être une femme battante et combative » comme argument marketing, je trouve ça un peu trop exagéré. 

Je peux parler plutôt d’une personnalité plutôt que d’une marque ?

Oui, bien sûr.

Pour moi, quelqu’un comme Charlotte Gainsbourg, c’est quelqu’un de très féminin. Dans le sens, où elle ne va pas se maquiller à outrance. C’est un peu la manière très française d’arriver en jean et pull et en même temps de mettre juste le petit accessoire qui fait que ça va aller. Ou Inès de la Fressange. Ca va être plutôt ce type de personnage que je vais regarder pour chercher des idées.

Vous parliez de l’image de la « femme combative » comme argument marketing. Est-ce que vous pouvez m’en dire plus ?

Je trouve que c’est bien de ne pas nourrir les petites filles de ces faux rêves « on attend le prince charmant pour être délivrées de nos tours ou du sommeil de la Belle au Bois Dormant ». C’est vrai que c’est cruel de faire croire ça aux petites filles, car dans la vraie vie, ce n’est plus ça ! Il faut que tu prennes ta vie en main et que tu avances toute seule. Enfin, toute seule… C’est à toi de faire tes choix de vie, et construire ta vie. Après, tu le fais entourée de ta famille et de tes proches. Mais ça doit venir de toi. Donc, c’est bien de montrer qu’on ne va plus dans l’archétype de la petite princesse.

Mais il y a aussi le côté de dire, « on est des femmes, et pas des guerrières ». Et on aussi droit à des moments de détente. Surtout, dans le monde du travail, c’est encore un monde qui est régi par des codes en majorité masculins. Que cela plaise ou non, il faut que l’on s’y conforme un peu. Qu’on modifie notre personnalité pour monter et pour se faire entendre, faire entendre sa voix. Cela demande beaucoup d’énergie, beaucoup d’effort. 

Donc, il y a aussi des moments où tu as besoin de pouvoir t’évader, d’imaginaire, de fantaisie, de douceur, de plaisir. Et c’est un peu les moments que je recherche dans je vais choisir un vêtement. Je vais passer une journée shopping et bien-être… Et si j’arrive dans la boutique et qu’on me dit « il faut que tu sois une guerrière »… Enfin, non, quoi, c’est ma journée off !

Après, si Claudie Pierlot m’envoyait une newsletter qui me disait « sois une bonne épouse et tais-toi », je serais la première à m’insurger. C’est facile aussi de reprocher beaucoup de choses aux marques… Mais c’est ce que je voulais dire.

Vous portez beaucoup de bijoux. Qu’est-ce que vous pouvez m’en dire ?

Souvent, quand j’achète des bijoux, cela me fait penser à un endroit que j’aime, à une ville que j’aime, à un souvenir de vacances. A un magasin que j’aime bien quelque part. Cela m’arrive d’acheter des bijoux à des amis qui me sont chers, et souvent je craque et je m’achète un bijou pour moi ! Ce bracelet, au départ, j’étais parti(e) faire un cadeau pour les 30 ans d’une amie !

Ces boucles d’oreilles, c’est parce que j’aime beaucoup les perles. C’était une petite folie sur Vente Privée ! Et pourquoi des perles ? J’ai grandi deux ans dans mon enfance en Polynésie Française. Donc les perles m’évoquent tout ça. Et aussi parce que depuis que j’ai vu le film Blood Diamond, je me dis que je préfère porter des perles plutôt que des diamants. Alors je sais que les fournisseurs font attention, à la provenance et aux conditions d’extraction, mais quand tu vois ce film, tu te dis « jamais je ne porterai de diamant ! ».

Est-ce que c’est une promesse que vous respectez ?

Je n’ai pas de diamant.

Et si vous recevez un diamant ?

La question ! Si je reçois un diamant un jour…

Serait-ce pour vous un motif de rupture ?

(Rires). Non. Clairement, je ne vais pas dire « non, jamais je ne recevrai de diamant ». Peut-être que cela sera le diamant d’exception. Qui confirmera la règle.

Vous n’achèterez donc pas de diamant pour le plaisir d’acheter quelque chose ?

Non. Bon, après, je peux m’acheter d’autres pierres. J’ai dit diamant, je n’ai pas dit saphir ou émeraude !

Et en termes de métal, que portez-vous ?

Là, c’est du plaqué or. J’aime bien l’or, mais bon… c’est un peu cher… Mais j’aime bien l’or.

Et si on devait passer aux sous-vêtements, qu’est-ce vous pourriez m’en dire ?

J’aime bien la dentelle. Je porte beaucoup de culottes en dentelle ou des shortys. Là aujourd’hui… bleu ! J’aime bien la dentelle, je trouve cela très sensuel et très agréable à porter, surtout en pantalon, car cela ne laisse pas de trace. Et j’aime beaucoup le toucher, la sensation du tissu sur ta peau. Et pareil pour les hauts. J’aime bien la dentelle dans les soutien-gorge.

Vous parliez de Princesse Tam-Tam. C’est essentiellement la marque que vous achetez ?

Alors, là, dernièrement, dans mes folies sur Vente Privée, il y a eu du Princesse Tam-Tam, du Chantelle…

Qu’est-ce que vous aimez dans la proposition de ces marques ?

Déjà, Princesse Tam-Tam, il y a un truc qui me plaît, c’est qu’ils prônent la diversité dans les mannequins, de toutes tailles et de tous poids. Et je trouve cela très chouette de prendre ce positionnement, de dire « on fait ça pour tout le monde ». Aussi, c’est coloré, il y en a pour tous les genres. Ils renouvellent souvent leurs collections. Enfin, ils, elles. C’est français. Enfin, euh… si. Je crois que c’est français. En tout cas, dans la dernière newsletter, ils indiquent que c’est de la dentelle française. Il y a un côté de se dire « c’est pas produit en Chine ». Pendant longtemps, j’ai vécu à l’étranger et les boutiques Princesse Tam-Tam m’ont beaucoup manqué.

C’est important pour vous le fait que cela soit fabriqué en France ?

De plus en plus, oui. C’est un peu comme les diamants ! Quand tu vois tous les reportages sur les modes de production en Asie, tu te dis « est-ce que j’ai envie de continuer ça ? ». Après, je ne regarde pas toujours… C’est sûr que quand j’étais étudiante, j’allais chez H&M…

Vous parlez beaucoup des newsletters : vous vous y abonnez souvent ?

Souvent, ce qui se passe, je vais m’abonner un temps, je vais regarder un peu le positionnement de la marque. Je vais m’amuser de voir comment ils se « marketent ». Et puis après, je m’en lasse, et je coupe les newsletters.

Sauf pour certaines marques qui m’amusent. Par exemple, la dernière newsletter de Princesse Tam-Tam c’était « libérez vos seins ! ». Ca me fait marrer. Et aussi parce qu’il y a des marques qui sont là juste pour le côté marketing « on annonce une nouvelle collection » mais qui ne vont pas forcément jouer sur le côté « fidélisation de la clientèle ». Où j’en profite pour envoyer un promocode de -15% de -30% ou « article offert pour deux achetés ».

Princesse Tam Tam fait énormément ça. Ils jouent énormément sur ce levier là pour faire revenir leur clientèle en magasin ou sur le site. Alors que d’autres marques, comme Claudie Pierlot ou Sandro, c’est uniquement du  « regardez comme on est beaux ». Ouais, bon, c’est chouette, mais vous restez super chers ! La robe reste à 350 balles, j’ai pas vu bouger le prix… ça fait toujours cher pour un morceau de tissu !

Avez-vous quelque chose à ajouter ?

C’est très chouette de faire ce portrait. Merci.

Envie de partager ce portrait ?

Share on facebook
Share on linkedin
Share on email
Share on whatsapp

Abonnez-vous à notre newsletter

Pour recevoir les portraits directement sur votre boîte mail 🙂

Découvrir d’autres portraits

Portrait #3 : Le caractère du beige, le naturel français et le confort de la féminité
Portrait #4 : Toutes les couleurs de l’uniforme, le confort de l’adolescence et la féminité des Dr. Martens
Portrait #5 : Le plaisir perdu de la mode, les petites boutiques près de chez soi et l’espérance de la matière
Portrait #6 : Le plaisir coupable de l’achat, les bouloches antiques des survêtements et le fun de la chemise hawaïenne